Vous pensez que c'est la meilleure solution pour votre problème ?

27 novembre 2014

Vaincre le stress


Combattre l'anxiété

L'anxiété se nourrit de la difficulté, réelle ou imaginaire, à affronter les contraintes de l'existence. Le stress est un facteur clé dans le développement de nos angoisses. Si l'on est anxieux au point d'en ressentir détresse et souffrance, il faut réagir. 


Tenir un journal du stress

  • Pour combattre le stress et les angoisses qu'il provoque, il faut d'abord le reconnaître, c'est-à-dire identifier ses causes et ses symptômes. Le mieux est d'ouvrir un « journal du stress » où vous notez l'évolution de votre situation de vie. Chaque soir, vous faites ainsi un bilan de la journée écoulée. 
  • Vous partez du symptôme qui est la preuve tangible de votre stress (insomnie, crise de larmes, panique, angoisse diffuse, etc.) et en face, vous notez son intensité (échelle allant de 1 à 5 pour chaque symptôme). Dans une troisième colonne, vous placez les causes potentielles du symptôme identifié.
  • Chaque semaine, faites un bilan d'évolution de votre stress, en additionnant les symptômes et leur intensité, afin de voir si vous êtes en phase négative ou positive.


Reprendre confiance en soi

  • Avoir confiance en soi, c'est être capable de reconnaître et d'exprimer ses besoins, ses envies, ses désirs, cela sans refoulement ni mauvaise conscience. Pour y parvenir, il faut d'abord surpasser certaines mauvaises habitudes ou idées reçues héritées de notre éducation, de notre culture ou de notre cadre de vie.
  • Il existe ainsi de nombreux blocages mentaux et cognitifs qui vous poussent à vous enfermer sur vous-mêmes, à ne jamais partager le poids de vos craintes et de vos soucis, à ruminer seul(e). Pour dépasser cet état stressant, il suffit de se dire : « désormais, je vais exprimer tout ce que je pense et ressens, car cela est digne d'être exprimé ».

Rationaliser ses pensées et ses actes

  • En chacun de nous, il existe des « noyaux cognitifs » positifs et négatifs. Ils peuvent être de natures très différentes. Par exemple : « C'est normal d'avoir peur de l'eau, je suis tombée dans une piscine quand j'étais toute petite et j'ai failli me noyer » ; « Si mon interlocuteur réagit mal, c'est sûrement que je me suis exprimé maladroitement » ; « Je bois comme mon père et mon oncle, c'est une fatalité inscrite dans les gènes ».
  • Les pièges les plus courants sont des convictions que l'on n'interroge jamais. Rationaliser ses actes suppose de :
  • 1) prendre distance par rapport à soi ;
  • 2) peser le pour et le contre dans ses décisions ;
  • 3) faire plusieurs hypothèses pour expliquer un événement ;
  • 4) rechercher des causes tangibles et non pas imaginaires ;
  • 5) éviter les interprétations sans preuve ;
  • 6) formuler ses pensées de plusieurs manières différentes, afin de reconnaître des nuances ;
  • 7) s'ouvrir aux autres et accepter leurs critiques, sans se priver de cet exercice vis-à-vis d'eux.


Exprimer ce que l'on ressent

L'angoisse est souvent issue d'un trouble de la communication : le geste et la parole ne parviennent pas à extérioriser ce que l'on pense et ressent. Pour parvenir à s'exprimer, il faut d'abord se mettre à l'écoute de soi-même, identifier clairement ses pensées et ses sensations face à un événement. Par exemple, ce n'est pas la même chose d'être triste, mélancolique, abattue, fatiguée, accablée, affligée, amère, angoissée, inquiète. En fonction de ces nuances, on apprend à bien extérioriser son état interne. 

Pour s'exprimer, il existe deux moyens : le geste et la parole. Le premier est souvent négligé. A tort, car nous reconnaissons d'abord les émotions à travers le corps. Un sourire, un rire, un froncement de sourcil, une caresse, un pas de danse, un claquement de doigt ou de langue, une larme, un sifflement sont autant de signes qui détendent et parlent aux autres.  Autre moyen : la parole. Elle est indispensable pour créer du lien et de la confiance. Vos mots doivent vraiment refléter vos pensées et émotions, sans excès. 

Chasser le négatif et créer le positif

Face à tout problème, il existe des solutions négatives et des solutions positives. Votre banquier vous laisse un message sur votre répondeur concernant un découvert ? Vous pouvez choisir de faire la sourde oreille (négatif) ou l'appeler pour expliquer posément la situation (positif). L'angoisse se nourrit de mauvaises solutions. 

Voici 5 règles de base de la pensée positive :
  • 1) Cerner le problème avec précision ;
  • 2) Evaluer l'importance du problème par rapport aux autres ;
  • 3) Poser toutes les solutions possibles et chasser les postures de fuite ou d'évitement ;
  • 4) Evaluer ses forces et ses faiblesses par rapport à chaque solution ;
  • 5) Choisir la solution qui repose sur vos points forts.

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire